Les formes à début tardif (65 ans et plus) représentent l’essentiel des cas. Leur fréquence augmente de façon exponentielle avec l’âge. Ainsi, l’incidence est faible avant 65 ans puis double toutes les tranches de 5 ans d’âge. En France, l’incidence est de 0.24% pour la tranche 65-69 ans et passe à 4,29% chez les 85-89 ans (données de l’étude PAQUID, étude de cohortes en Aquitaine, Dordogne et gironde depuis 1989).
La prévalence est proche de 0 avant 60 ans. Elle passe à 4% après 65 ans et est estimée à près de 30% après 85 ans.
Les facteur de risque de la Maladie d’Alzheimer sont :
- l’âge. Il s’agit sans doute du facteur de risque le plus important. La Maladie d’Alzheimer est liée et non due à l’âge. Ainsi, la Maladie d’Alzheimer est d’autant plus fréquente que l’âge est élevé.
- le sexe féminin. En effet, plus de femmes sont atteintes de la Maladie d’Alzheimer que d’homme. dans ce contexte, des essais de traitements hormonaux ont été pratiqués mais ils multiplient le risque de démence.
- un faible niveau d’études (les études à ce sujet restent flou car un bas niveau éducatif est également en lien avec une consommation plus importante d’alcool, de tabac et une fréquence plus importantes d’accidents).
- un faible tissu social (personnes isolées ou ayant peu d’activités…)
- les facteurs de risquent qui diminuent les ressources cérébrales soit :
- les maladie vasculaire (hypertension artérielle, diabète, antécédents d’accidents vasculaires cérébraux).
- Les antécédents de traumatismes crâniens
- Les antécédents de dépression
En effet, chaque individu posséderait un capital cérébral propre qu’il perd au fil des années, des événements. Tous les facteurs diminuant ces ressources neuronales vont favoriser l’expression de la Maladie d’Alzheimer.
Certaines éléments semblent à l’inverse présenter un certain rôle protecteur comme :
- un haut niveau d’éducation
- une consommation modérée d’alcool (vin, bière entraînant une réduction des maladies cardio-vasculaires. Le tanin présent dans le vin serait un capteur des radicaux libres)
- la prise de traitement anti-inflammatoire au long cours
- les traitements par statine
- des facteurs nutritionnels (antioxydants, vitamines E)
La prise d’œstrogène après la ménopause, qui avait été considérée autrefois comme facteur protecteur potentiel s’avère aujourd’hui augmenter le risque de maladie d’Alzheimer.